Durée de chomage
Posté par sondagetunisie le 4 décembre 2007
Le taux de chomage en Tunisie est de13.9% (Janvier 2007). Voici deux liens en rapport avec le chomage en Tunisie:
http://www.dailymotion.com/video/5AXaUdGtDOv8pi8un
Vous pouvez aussi voir le lien ci-dessous:
Chomage: la tunisie mal classée
Il est aussi intéressant de voir que la Tunisie est classée 52 ème mondial par rapport au taux de chommage (13.9%), voir le lien suivant (Janvier 2007), derrière le Nigeria (5.8%), le Maroc (7.7%), l’Egypte (10.3%) ou la Syrie(12.5%).
Au regard du débat politique en Tunisie qui oppose, d’un côté le gouvernement soutenant la thèse d’un miracle économique, une croissance économique supérieure à 6% et quasi constante et un taux de chomage en baisse (et dont on ne sait pas si il est calculé sur la base de la population active ou jeune?), un ensemble de mesures incitatives (sur le plan structurel et financier, avec des pépinières d’aide à la création d’entreprise, des défiscalisations importantes pour les premières années de vie de l’entreprise, incitation à la création d’entreprise dans les régions defavorisées, des crédits attrayants…). D’un autre côté certains opposants et « observateurs » contestent ces données et mettent en doute la fiabilité de la méthode de calcul du taux de chomage, certains avancvent qu’il est calculé sur la population totale (ce qui veut dire que le vrai taux de chomage est beaucoup, beaucoup plus élevé), d’autres avancent qu’il est calculé sur la base de la population active (celle qui est capable de travailler), ce qui veut dire que ça inclut beaucoup d’étudiants, qui n’est pas vraiment une population active…). D’autres arguent que le taux de chomage doit être reconsidéré et inclure tous ceux qui sont sous employés (par exemple les personnes ayant un bac+5 qui font des petits boulots ou un emploi d’un bac+2….). Ceci reste un énigme, mais certains pensent aussi qu’il peut être réévalué à la baisse, voir l’article suivant.
L’énigme du taux de chomage en Tunisie.
Comme le dit la vidéo (voir ci-dessus), l’état voudrait favoriser les chomeurs provenant de familles défavorisées pour une première embauche (une sorte de discrimination positive, voir ce lien). Bien évidemment cette mesure ne changera pas le taux de chomage, elle ne fait que favoriser une catégorie de demandeurs d’emploi sur une autre. Beaucoup doutent aussi de l’applicabilité de cette loi dans un milieu ou règne la corruption, le favoritisme et les « pistons »? Il s’agit pour certains d’une solution de dépannage qui ne résoudra pas le problème à long terme.
Au regard de cette confrontation, de ces pseuso-solutions, quelques questions se posent:
- Pourquoi est ce que les tunisiens semblent très bien vivre? Il suffit d’aller faire un tour dans les grandes surfaces, de voir le park automobile qui ne cesse d’augmenter, les clubs de la capitale, Hammamet et les sites (Chics) sont toujours pleins. Il suffit de voir les ponts, aéroports, nouvelles constructions. En terme de revenu moyen nous sommes les meilleurs dans la région.
- Pourquoi quand deux tunisiens discutent autour du chomage, il y’a toujours au moins un des deux a quelqu’un dans sa famille (proche ou lointaine) qui est diplômé chomeur depuis un bon moment? Posez cette question à vous même?
- Quel est la distribution des chomeurs sur le teritoire Tunisien (ceratins avancent un taux de chommage dépassant les 40% dans les région du nord est et du sud). Et que propose le gouvernement pour ce problème?
- On ne parle pas de l’évolution des tentatives de migration clandestine (Harga). Des vrais causes et conséquences de ce phénomène tragique?
- Que propose l’opposition en Tunisie? Et vous tunisiens, que proposez vous? Quelle alternative? Quel avenir pour vos enfants, pour vos petits enfants?
- Le gouvernement se félicite des efforts entretenus pour promouvoir l’initiative et l’esprit d’entreprednre des jeunes, dans la vidéo ci-dessus, on avance que le taux d’échec des projets entrepris par des diplômés chomeurs atteint les 80%. Quel est la fiabilité de ces statistiques et quels sont les raisons de tels échecs? Existe t-il des raisons structurelles (manque d’infrastructure, de structures d’encadrement et de soutient), s’agit t-il de manque d’un manque en formation à l’entrepreunariat? S’agit t-il d’un problème de stratégie?
- Il existe un autre indicateur fort intéressant qui est le taux de couverture des demandes d’emploi additionnelles. Cette valeur est estimée à 92.1% en 2007 contre 61.7% en 1987 (selon des sources gouvernementales, voir ce lien). Quel est la crédibilité de cet indicateur?
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Jughurtha
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